Mairie de La Baume

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Les Montagnes

  • Publié : 1er octobre 2024
  • Mis à jour : 7 février 2025

Plusieurs sommet délémitent le territoire communal.

Les bornes de la rive droite :
 Pointe de Tréchauffé (1626 m) : le préfixe -tré qui vient du latin tractus signifie le lieu, l’endroit, le coin et chauffé qui s’applique à la face d’un mont ou d’une montagne bien exposée au soleil.
 Le Mont Ouzon (1881 m) - Ouzon comme Ugeon viennent de Oujon avec un j qui est une déformation du mot auge. En patois il y a eu mutation du j en z. Oujon ou Ouzon c’est donc une combe en forme d’auge.
 La Pararosse (1657 m) renommée pour ses chamois
 La tête Noire (1460 m)


Sur la rive gauche de la Dranse :
 Les rochers du Jotty - Le Jotty Tire son nom de la Jotte également appelée Bette, "Blette", "Carde", "Joutte" ou "Poirée". Plante connue depuis l’Antiquité dont la consommation était très importante au Moyen-âge en Europe. Sa culture est très facile et ne nécessite pas d’entretien particulier
  Le mont Billiat (1894 m) : Billiat dériverait du latin populaire bilia « tronc d’arbre, arbre sacré » ou du gaulois « arbre » et que l’on retrouve aussi dans le latin médiéval billa. La montagne pourrait avoir auparavant comporté un arbre remarquable.
Billiat et Buchille vont de paires. Billiat viens du gaulois Bilia qui se traduit par tronc d’arbre. Il a donné Bille Billon et Billot en français. La Buchille c’est le lieu ou les troncs de bois étaient amenés pour être équarris et débités. Et en faire des bûches et des buchilles.
 La montagne du Pleiney
 Le Grand Chaux (1793 m)
 Pointe d’’Ireuse (1875m) - Dans tous les ouvrages on fait descendre Ireuse de Ire, la colère. Tout ça pour dire que cette montagne serait colérique. Je suis plutôt sceptique. Je doute que nos ancêtres allaient jusqu’à appeler d’ireux ou d’ireuse quelqu’un ou quelque chose de colérique. Si c’était le cas ce ne serait pas la seule montagne au monde à s’appeler ainsi. C’est pourquoi je pense plutôt que le mot ireuse dérive du latin Rivus, rivière, qui a donné en vieux français russel (ruisseau) et en patois reuse, mot pour désigner un torrent. En Suisse on trouve beaucoup de toponymes, qui portent ce nom de Reuse. Ces toponymes sont tous des hydronymes, des noms d’eau. Comme la pointe d’Ireuse est le sommet séparant deux vallées où coulent deux torrents, la Dranse et le Brevon, je pense que le nom d’origine est probablement La Pointe des Reuses, qui se traduit par la pointe des torrents et qui a au fil du temps dérivé vers la pointe d’Ireuse
  La pointe de Riondet (1648 m) - Les Riandets tout comme les riondets ce sont littéralement les « petits ronds » et Montriond c’est le mont rond ou le mont arrondi.

Mévonne un Vonne c’est un pâturage, avec pour origine le mot germanique*venjô, Avec le préfixe Mé (qui comme mi signifie milieu) Mévonne au singulier signifie donc « le milieu du pâturage » ou le « pâturage du milieu ».
Niflon vient de l’ancien français nifle qui désignait le nez auquel s’ajoute le suffixe -on qui est aussi un suffixe augmentatif. Nifflon c’est donc le gros nez ou le grand nez (de la montagne ? ).
Les Culées c’est des coulées c’est à dire des éboulements de terre

Source : Roland Hyacinthe